L'écrivaillon Grenoubloa

Tous les textes, sauf mention contraire, sont de l'auteur. Tenez moi au courant avant, si vous... enfin bref. Vous avez compris, on m'la fait pas!

mardi, février 21, 2006

Le Nouveau Monde de Terence Malick

Pour inaugurer la partie "Critiques Cinéma" de ce nouveau Blog, et avant de m'en aller à la fac, je vous présente donc la nouvelle fresque de Terence Malick, sur l'amour légendaire (et peut-être même totalement inventé) entre John Smith et l'indienne Pocahontas.

Terence veut nous donner une vision plus adulte du mythe, sans filmer de ratons laveurs rieurs et d'écureuils facétieux à la Walt Disney.
Le problème, qu'on retrouve d'ailleurs dans son précédent film "La Ligne Rouge", c'est que le réalisateur sait admirablement filmer le vent.
Je n'ai jamais vu le vent aussi bien filmé d'ailleurs. J'avais déjà vu l'espace, façon Stanley Kubrick, mais le vent rarement. Et le problème, c'est que le scénario repose quasiment exclusivement sur çà.

La mise en scène est stylisée, mais l'histoire d'un amour impossible est vue et revue, embourbée dans des clichés et des dialogues dignes de AB Productions.
Alors oui, Terence Malick est un grand réalisateur. Mais le montage est trop lent: sur les 2h 30 que dure la séance, on aurait encore pu supprimer presque 1 heure de scènes sur les arbres, la forêt et la mousse sur les petits cailloux.
Dans la deuxième partie du film, Pocahontas s'adapte au style occidental: le film devient alors presque brillant, mais hélas toute la salle s'est déjà endormie. Bien dommage.

10/20